Rescue Skye ou l'histoire de Whimzy....

 

Qu’est ce que c’est?

« Rescue » signifie sauvetage en Anglais et Skye est la race que nous chérissons tant. Cette association, comme son nom l’indique, est une association créée pour aider les Skyes terriers en difficulté en France et pays limitrophes. Rescue Skye a déjà une antenne en Amérique et une en Angleterre, très dynamiques, qui permettent de sauver et de trouver des foyers sécurisés à ces malheureux chaque année. Elle est basée sur le principe de la loi 1901 (association à but non lucratif) mais en France, elle ne prend aucun don puisque les seuls dons acceptés sont des dons de personnes à savoir : bienveillance, disponibilité et vigilance. Afin de nous aider dans cette mission, il est souhaitable que chacun, au gré des promenades et des aléas de la vie, fasse un travail d’observation afin de repérer le moindre Skye terrier qui pourrait être en danger et nous prévienne aussitôt car cela peut être, dans certains cas, une question de jours. Ce combat doit être mené par tous afin de ne plus permettre à des bourreaux de pouvoir s’exercer sur des chiens sans défense.

Pourquoi Rescue Skye ?

« Les Vallées Engissoises » ont été les témoins directs sensibilisés par des cas odieux de maltraitance sur Skyes terriers et ont participé au sauvetage de plusieurs d’entre eux. Cette association a vu le jour en souvenir de Whimzy et de sa fille Théa, des chiennes extraordinairement courageuses. Whimzy est décédée aux Vallées Engissoises malgré tous les soins prodigués de façon acharnée durant trois longs mois, des suites de mauvais traitements qu’elle avait subis durant des années. Elle avait trois ans à peine. Théa, quant à elle, est morte seule en Espagne, abandonnée de tous au fond d’un chenil, le maître qui l’avait adoptée dans le cadre du sauvetage, l’ayant lui aussi abandonnée. Elle avait un an et demi. En France, à coté de chez vous, un superbe Skye (nous tairons le nom et du chien et de la propriétaire, car cela ne sert plus à rien de faire le procès de qui que ce soit) devenu gênant qui a été euthanasié, il avait six ans (cf. Terriers d’Ecosse Magazine - mars 2004)… Pour que plus jamais, un Skye terrier, véritable Prince des chiens, ne puisse connaître ce que Whimzy, sa fille Théa et P……….., ont connu. Nous leur rendons hommage chaque jour et souhaitons perpétuer leur mémoire par le biais de cette association, en sauvant leurs congénères en détresse.

Qu’est ce qu’on risque ?

Même si le chien est assimilé à un bien mobilier, vous risquez en cas de mauvais traitement à un animal quel qu’il soit, une lourde amende assortie d’une peine de prison. J’ai fait condamner, il y a quelques années un maître de Berger allemand à une amende de trois mille francs, le remboursement total des frais vétérinaires et une peine de prison de six mois avec sursis. C’était il y a dix ans. La loi s’est depuis durcie et les tribunaux condamnent plus sévèrement encore maintenant et c’est normal.

Que faire pour éviter cela ?

Tout le monde a sa part de responsabilité dans la mort d’un chien maltraité: L’éleveur qui n’aura pas été suffisamment prudent dans le placement de ses chiots ou indisponible après. Quand on met un chien au monde, on en est responsable toute sa vie, sinon changeons de passion. Mettre un chiot au monde implique des responsabilités : le travail ne s’arrête pas à l’encaissement de l’argent qui est un détail. Il faut en effet considérer et ne pas perdre de vue que la vente d’un chiot n’est pas un moyen de s’enrichir. Nous sommes tous des passionnés. L’argent donné en compensation d’un chiot doit être la manne qui servira à entretenir la meute. L’éleveur professionnel est lui soumis à des réglementations fiscales avec obligation de posséder des installations conformes avec les exigences des services vétérinaires du département dont il dépend.

L’éleveur doit s’assurer que les futurs postulants à l’adoption possèdent de réelles dispositions et possibilités à entretenir et à veiller au bien être du chiot. Il faut arriver à déterminer si le futur propriétaire ne prend pas un chiot par caprice qu’il abandonnera dès qu’il en aura assez. Il faut faire un travail d’information en remettant une brochure de conseils expliquant la façon d’entretenir le chiot, la façon de l’éduquer ainsi qu’une multitude de renseignements. Il faut rappeler au futur propriétaire qu’il peut vous trouver en cas de problème à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. Il faut également proposer une possibilité d’hébergement pour les vacances. Il ne faut jamais perdre de vue le chiot, sans être un poids, demandez au moment de la vente de penser à vous donner des nouvelles régulières et des photos. Si vous n’avez pas de nouvelles au bout de six mois, appelez, au moment par exemple de l’envoi du pedigree ou de la confirmation. De cette manière là, vous avez plus de chances de prévenir un problème grave. Laissez-leur la possibilité de vous ramener le chiot si un événement grave les obligeait à s’en séparer. Vous assureriez vous-même un deuxième placement avec tout le discernement qu’il convient. Le deuxième acteur est le propriétaire. Un chien, c’est un engagement de quinze ans en moyenne. Quinze ans de soins, d’amour, de patience, etc. En prenant un chiot, vous aurez réfléchi sur les chances que vous avez de lui apporter bonheur, soins et sécurité. Un chien, c’est beaucoup de plaisir mais aussi quelques contraintes. Pensez aux vacances. Avec un chien, c’est davantage d’organisation. Si vous travaillez du matin au soir, pesez le pour et le contre et mettez vous à la place de l’animal qui sera toujours seul et que vous devrez sortir quand vous rentrerez fatigué, vous devrez également vous occuper de lui, jouer avec lui et après une dure journée cela peut paraître pesant surtout quand le scénario se reproduit tous les jours. Vous devez savoir également que votre chien par ennui peut faire des bêtises et que vous devrez apprendre à sacrifier quelques affaires auxquelles vous tenez, sans l’en tenir seul responsable… Ne prenez pas un chiot pour vos enfants sans avoir de réelles envies de vous en occuper vous même car un enfant ne peut être tenu responsable seul de l’entretien et du bien être d’un chien. Il a besoin d’être épaulé, conseillé, supervisé et soulagé. Il grandira, préférera sortir avec ses amis que de rester seul avec son chien. Il vous faudra prévoir un budget alimentation et vétérinaire. Dans le meilleur des cas, un vaccin et deux prises de vermifuge par an suffisent, mais il peut tomber malade et nécessiter une chirurgie plus ou moins lourde qui grèvera à coup sûr votre budget. Si vous avez fait le tour de la question et que votre motivation n’est pas retombée alors vous êtes prêt pour avoir un chien dans de bonnes conditions. En fait, avoir un animal c’est simple et agréable, quand on est raisonnable et qu’on ne fonce pas tête baissée.

 

Quelques chiens sauvés qui coulent des jours heureux en France : Made In Finland, Finnsky Viceroy, Lapera Del Rincon De Iguna, Poesia Eres Tu, etc. Rescue Skye pourra, grâce à vous tous, disparaître un jour et Whimzy pourra enfin dormir en paix : ses congénères seront en sécurité.

 

MERCI POUR EUX…

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Pour Whimzy, c'était trop tard. La détresse, qui avait envahi ses yeux, ne l'a jamais quittée. Elle voulait en finir ...

Whimzy ou les stigmates de la souffrance

FINNSKY Viceroy (09/2000), deux mois après son sauvetage.